Nouménie désigne le jour de la nouvelle lune, durant lequel les animaux se dirigent solennellement vers les hommes, en intercession avec les morts.

Elle est aussi l’incandescence qui habite celui qui a vécu la traversée du danger.

Des steppes sahariennes aux montagnes du Caucase, des hommes fuient, chutent et se relèvent, résistent. En écho à ces fugitifs, des soldats se succèdent dans un désert et dans des tranchées, combattent.

Telles des spectres, des images survivantes – de ce qui n’est plus et de ceux qui ont disparu – reviennent ci et là des hautes solitudes de la guerre, guidées par l’acuité des chameaux et des brebis.

Composée d’images inédites et de réminiscences sonores récoltées par temps de guerres et aux confins du monde et de la raison, cette installation est conçue comme une visitation de l’extrême nord humain, comme une épiphanie de l’indicible par le geste poétique.

Création sonore : Alain Cabaux

Montage : Pierre Schlesser

Conception et réalisation : Pierre-Yves Vandeweerd

Assistante : Héloïse Tuboeuf

Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM)
Dans le cadre d’une rétrospective consacrée à Pierre-Yves Vandeweerd (décembre 2016)

 

Festival Visions du réel (Suisse)
Organisé en collaboration avec la HEAD – Genève (avril 2017)

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